Les Français passent plus de temps à faire leur courses sur Internet qu’en magasin, grandes surfaces exclues.
Dans le classement du temps moyen hebdomadaire dédié aux courses pour les Français, Internet s’intercale en deuxième position entre les grandes surfaces et les magasins d’habillement, selon une étude menée par l’Ifop pour Wincor Nixdorf afin de mieux connaître les comportements d’achat, les perceptions et les attentes à l’égard des points de vente. Hormis 9% d’irréductibles, rechercher sur Internet des informations sur un produit avant de l’acheter est devenu systématique pour 18% des personnes interrogées, fréquent (53%) ou occasionnel (20%).
Par ailleurs, aux yeux de 79% des Français, les sites de e-commerce ont fait des efforts très satisfaisants (20%) ou assez satisfaisants (59%). 46% aimeraient trouver en magasin des comparateurs de prix et 37% souhaiteraient trouver en magasin la même diversité de produits que sur Internet, alors que 25% des personnes interrogées aimeraient pouvoir bénéficier aussi facilement de la gestion de promotions.
En outre, 23% d’entre eux recourent au téléphone portable pour accompagner leurs achats en magasin. Dans le détail, 9% photographient des produits pour les conseiller à des proches, 8% tentent d’obtenir de l’information sur le produit et 7% cherchent à comparer les prix via Internet. Seuls 5% des consommateurs veulent obtenir l’avis de proches sur les réseaux sociaux, 4% cherchent sur Internet un meilleur tarif dans un magasin alentour et/ou consultent leur compte en banque.
Enfin, seul 1% des personnes interrogées paye grâce à son téléphone mobile. Autre signe d’un comportement connecté : 58% des Français souhaitent bénéficier d’une aide à l’orientation en magasin notamment sous la forme d’un GPS. De plus, lorsqu’un produit est indisponible en point de vente, 22% ont le réflexe de réaliser son achat sur Internet. Enfin, en comparant les recherches effectuées sur Internet sur un produit avec les conseils délivrés par les vendeurs en magasins, les Français soulignent à 86% la complémentarité des informations et 14% jugent ces éléments parfois contradictoires. Ils sont en revanche plus divisés sur la nécessité de cette double vérification : 14% trouvent les informations sur Internet plus utiles que les conseils des vendeurs, et 18% les considèrent au contraire moins utiles.