Sur l’écriture et la lecture
Le microblogging a-t-il une influence sur l’écriture ? Du fait de la contrainte du faible nombre de caractères (entre 140 et 200 en général), l’écriture y est plus spontanée mais aussi moins qualitative. Même si tous les rédacteurs ne font pas de fautes à chaque mot, les erreurs de grammaire et d’orthographe sont légion sur les sites de microblogging. La lecture répétée de fautes conduit à s’imprégner de cette faute et à la reproduire ensuite sur tous les autres supports de communication écrite.
Pourtant, paradoxalement, certaines classes d’école primaire utilisent Twitter comme un outil d’apprentissage de l’écriture et de la lecture dans le cadre de différentes activités. Il y a, à ce jour, environ 50 twittclasses en France.
On peut aussi s’interroger sur la pertinence de l’information sur les sites de microblogging. Toujours à cause de la limite du nombre de caractères, il n’est pas rare que certains articles aillent directement à l’essentiel en oubliant cependant certains détails importants ou que certains faits soient volontairement amplifiés pour créer un « buzz » qui, parfois, a été relayé sur d’autres médias (journaux télévisés notamment). Ce phénomène a conduit les internautes à être plus attentifs et les professionnels à vérifier plusieurs fois leurs informations avant de les rediffuser.
Une présence de plus en plus importante
Ceux qui ont essayé le microblogging l’ont généralement adopté. Ces nouveaux adeptes peuvent utiliser ce type de services de n’importe où, donc même à partir d’un téléphone mobile, c’est rapide et instantané. Les billets génèrent des commentaires qui génèrent eux-mêmes de nouveaux billets et commentaires.
Cela a parfois pour effet de donner à certains plus d’importance qu’ils n’en ont et laisser ainsi des commentaires d’une rare pertinence…
Et vous ? Utilisez-vous Twitter ou d’autres services de microblogging ? Dans quel but ?